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3 years ago

Qualité Références n°57

Solutions logicielles pour la performance et la qualité

ACTUALITÉS SANTÉ AU

ACTUALITÉS SANTÉ AU TRAVAIL ET PRÉVENTION Les entreprises sont de plus en plus impliquées Le 2 e baromètre de la santé au travail réalisé à l’initiative de CSP Formation analyse les actions de prévention menées ou prévues par les entreprises et mesure l’évolution des démarches. La santé au travail représente un enjeu fort de performance économique et sociale pour les entreprises. De la TPE à la multinationale, la qualité de vie professionnelle est essentielle au bon fonctionnement de toute société, collectivité, institution. Réalisé entre le 22 mai et le 22 juin auprès de 184 acteurs des fonctions RH, formation et HSE, le baromètre organisé par CSP Formation révèle tout d’abord les actions de prévention en matière de santé au travail mises en place ou prévues par les entreprises. L’étude met ensuite en lumière les facteurs de succès et les principaux freins pour la réussite de ces démarches. «Les principales actions menées par les entreprises sondées en 2011 concernaient le stress et les risques psychosociaux, le comportement sécurité et l’aménagement des postes de travail. Cette deuxième édition recense plus d’actions menées et auprès d’un plus grand nombre de salariés», explique Laurence Mignard, responsable du domaine QSE au sein de CSP Formation. Des résultats encourageants « En 2012, les entreprises françaises s’impliquent davantage pour prévenir les risques liés à la santé au travail. Les problématiques évoluent et les contraintes changent mais le rôle des dirigeants demeure crucial », ajouteelle. Tout d’abord, les résultats de cette deuxième édition sont encourageants. En effet, près de 86% des entreprises interrogées, contre 73% en 2011, ont mené une action de prévention des risques liés à la santé au travail, en dehors des formations obligatoires. Les statistiques montrent également une intégration à court terme des problématiques de santé (62 % d’entre elles déclarent prévoir d’ici la fin de l’année une autre démarche de prévention). Si ce dernier résultat équivaut à celui de l’an dernier, le nombre d’entreprises envisageant une action après 2012 augmente de 4,5 points (10,5%). Par ailleurs, la prise de conscience des entreprises s’évalue également à l’envergure des actions menées dans l’organisation. Alors qu’elles représentaient 35% en 2011, aujourd’hui, plus de la moitié des entreprises déploient des actions de prévention concernant 51% à 100% des salariés ■ QUALITÉ RÉFÉRENCES ➤ OCTOBRE 2012 ➤ PAGE 8

ACTUALITÉS DÉVELOPPEMENT DURABLE Le discours approximatif des entreprises nuit à leur crédibilité L’association Communication & Entreprise, en partenariat avec le cabinet Inférences, a publié les résultats de la seconde édition de l’étude consacrée au discours corporate des entreprises sur le développement durable : un thème encore bien mal maîtrisé. Fondée sur l’analyse sémantique des discours sur le développement durable de 45 entreprises (représentant 19 secteurs), cette seconde édition souligne le vocabulaire et les notions mis à l’honneur et révèle tout d’abord la permanence des priorités affichées et assumées par les entreprises : l’économie (1/3 du discours), puis le social (1/4), puis l’environnemental (1/4) et enfin le sociétal (1/6). Aucun bouleversement de ce point de vue, par rapport à la première étude, mais une posture conservatrice qui dénote un décalage alarmant par rapport à l’urgence du sujet. L’analyse montre qu’il y a encore trop de faiblesses dans le discours : - optimisme aveugle et discours trop lisses des dirigeants, - usage de mots-gadgets (le préfixe éco- employé en toutes occasions : éco-engagement, eco-gestes, eco-offres,éco-innovation etc.), - usage indifférencié voire flou des termes développement durable et RSE, - velléités de dialogue, mais faible place faite aux parties prenantes… Certes, on note, par rapport aux discours de 2009, le passage à une vision plus volontariste et stratégique du développement durable, faisant la part belle aux logiques de preuve et au vocabulaire du contrôle et de la mesure. De la même façon, il semblerait que l’on avance pas à pas vers une professionnalisation et la reconnaissance d’une véritable expertise liée au développement durable. A l’heure de la norme internationale ISO 26000 sur la responsabilité sociétale des entreprises et de l’obligation faite à toutes les entreprises (de plus de 500 salariés au départ) de produire un rapport annuel de responsabilité, l’intégration réelle de la RSE au corporate est indispensable. « La RSE ne peut plus être traitée en périphérie du discours ni « saupoudrée » sur la stratégie », alerte Jean-Luc Letouzé, président de Communication & Entreprise. « Cette évolution relève à la fois de la mission des dirigeants et de celle de leurs communicants, qui, pour être en mesure d’intégrer cette dynamique à l’expression de l’entreprise, doivent plus que jamais se positionner en amont et dans un rôle transversal ! ». Les résultats de l’étude : www.communicationetentreprise.com, rubrique « L’institut » ■ QUALITÉ RÉFÉRENCES ➤ OCTOBRE 2012 ➤ PAGE 9

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