LES OUTILS DE LA QUALITÉ © groupe AFNOR Le 31 janvier 2016, Gérard Larcher, président du Sénat, a primé 17 entreprises françaises pour la performance de leurs démarches de management selon le modèle d’excellence EFQM. l’EFQM et de moyens spécifiques. L’obtention de cette reconnaissance nécessite d’avoir une stratégie, une analyse de son contexte et une autoévaluation très simple et un plan de progrès de 3 actions venant en soutien à la stratégie. Cette démarche, la plus prisée au niveau européen, est très pédagogique et est très prisée par les comités de direction qui l’intègre souvent dans leurs séminaires. Le diplôme européen « Committed To Excellence » obtenu lors de cette démarche est valable 2 ans. C’est la première étape de l’approche progressive d’intégration de l’EFQM Viennent ensuite les étapes successives de montée en puissance dans la maturité des démarches EFQM via l’évaluation globale sur les 9 critères du modèle EFQM avec une notation du niveau de performance. Des scores relatifs à la performance des pratiques de management sont attribués aux 9 critères pratiques de management de l’organisation, sur un barème total de 1000 points. Chaque critère est côté sur 100 points. Certains critères liés à la mesure des résultats au niveau des clients et de l’activité de la stratégie opérationnelle ont des coefficients de 1,5. Ce score permet d’identifier les pratiques très matures et très performantes et éventuellement les domaines à améliorer. Il sert à identifier les plans de progrès pour progresser par crantage sur tous les critères EFQM et les pratiques de management. L’entreprise dresse donc un bilan complet et obtient un plan d’amélioration. Elle peut aussi se comparer grâce à ses scores en effectuant un benchmark entre les entreprises, comme celui pratiqué dans les clubs EFQM. En outre, un benchmark européen existe. Un prix européen est, en effet, organisé par la fondation européenne tous les ans. Elle communique alors sur les meilleurs résultats obtenus par les entreprises. Dès que le score global dépasse 301 points, l’organisation obtient le diplôme « Recognized for Excellence » avec un nombre d’étoiles lié au score (3 à 5 *) la reconnaissance pour l’excellence. Quand l’organisation atteint le score de 650 points, elle peut concourir au prix européen. Q.R : Quels bénéfices l’évaluation EFQM apporte-t-il à l’organisation ? P.P. : Aujourd’hui, les entreprises ne visent pas en premier lieu une reconnaissance EFQM mais elles cherchent de nouveaux modèles de performance leur permettant d’accompagner leur stratégie, de développer des plans de progrès qui leur permettent des sauts de performance, et de se comparer… Les cas d’utilisation les plus fréquents sont le développement d’une nouvelle stratégie, l’accompagnement de changement, l’intégration d’une démarche RSE, la montée en compétence dans le pilotage stratégique, le développement d’équipes autonomes, l’amélioration de la dynamique de progrès, des prises de décision, la simplification des organisations utilisant des systèmes de management multiples, donner du sens à l’action, … «AFNOR a créé un espace EFQM avec des conseils de lectures sur son site Internet.» Certaines start-ups utilisent ce modèle pour construire leur trajectoire de progression. Dans leur parcours, les organisations obtiennent ensuite les niveaux de reconnaissance EFQM qui récompensent les équipes et apportent un bon niveau de confiance dans la performance de l’organisation auprès des parties prenantes internes et externes. Le groupe AFNOR, le Cabinet Strateis et les organisations engagées ont créé des clubs de benchmark à Paris, Strasbourg, Rennes, Nantes et Toulouse. Ces groupes réunissent plus d’une centaine d’organisations publiques et privées engagées dans une démarche EFQM. La philosophie d’un club de benchmark consiste à réunir des organisations engagées afin de partager des pratiques sur des sujets identifiés (la mesure des parcours clients…), pour s’enrichir et innover dans leurs pratiques. Chaque année, en France, un rassemblement de ces entreprises appartenant aux clubs est organisé sur un thème avant-gardiste avec un expert reconnu. En 2016, le sujet de l’entreprise libérée a été traité à Strasbourg. Q.R. : Quels sont vos conseils pour préparer l’évaluation ? P.P. : L’entreprise doit former une personne sur l’évaluation et/ou faire appel à un expert qui les accompagne pour développer des outils et piloter les actions d’animation. Celui-ci doit aussi prioriser les actions et les former à ce modèle. AFNOR Compétences dispense les formations EFQM sous licence européenne sur ce sujet. Dans les critères de succès, le comité de direction doit accepter l’autoévaluation des pratiques de management et la démarche participative nécessitant l’implication des managers sur le long terme. En revanche, l’écueil à éviter consiste à prendre le modèle EFQM comme un référentiel de plus et de vouloir l’appliquer par une réponse à tous les critères. Cet outil sert uniquement à analyser, comprendre, piloter et à évaluer. Q.R. : Quelles lectures proposez-vous de consulter ? P.P. : AFNOR a créé un espace EFQM avec des conseils de lectures sur son site Internet. Nous préparons une collection d’ouvrages sur EFQM et traduisons des guides de la fondation européenne au fur et à mesure. Q.R. : Comment l’organisation peut-elle valoriser les reconnaissances EFQM ? P.P. : Elle peut communiquer sur la marque EFQM. En France, environ 300 reconnaissances ont été obtenues. Je note un réel intérêt pour l’EFQM depuis 2 ans. Cette démarche permet, en effet, de construire un modèle d’entreprise dans un contexte ou la priorisation, la simplification et le sens deviennent des facteurs de performance En outre, la délégation sénatoriale aux entreprises avait rencontré les sociétés emblématiques en Grande-Bretagne et en France. Elle avait noté que certaines de ces sociétés performantes utilisaient le modèle EFQM. L’année dernière, Gérard Larcher, président du Sénat, a remis de diplômes EFQM aux entreprises qui avaient été récompensées par la fondation. Enfin, chaque année, le palmarès du prix européen de la fondation bruxelloise est affiché lors du forum européen de l’EFQM en septembre organisé dans un pays différent. C’est la cinquième année que des entreprises françaises se présentent et reçoivent une distinction. Aéroports de Lyon a été récompensé. Cela montre que les démarches en France sont d’un bon niveau. Propos recueillis par Valérie Brenugat 50 IQUALITÉ RÉFÉRENCES • N°73 • Juillet-Août-Septembre 2017
PUBLI REPORTAGE COMMUNIQUÉ Enfin une solution standard QHSE & BIM avec 3D pour le bâtiment Réussir le virage du BIM et profiter d’une modélisation en 3D du bâtiment pour faciliter la gestion globale du bâtiment (QHSE, maintenance, consommations…), voilà un objectif ambitieux, qui sera désormais plus facile à suivre grâce à une nouvelle solution Web, mobile et 3D codéveloppée par DSDSystem et Sétérograph. FAIRE DU SMART BUILDING UNE RÉALITÉ POUR TOUS Basés à Lille, DSDSystem et Stéréograph sont deux éditeurs de logiciel de la French Tech, voisins de bureaux et partenaires R&D de longue date. Leurs solutions respectives (GMAO Altair et QHSE Themis pour l’un, solution BIM Teia pour l’autre) ont déjà été déployées en tandem sur plusieurs projets industriels et tertiaires. C’est autour du secteur de la gestion de patrimoine que les deux partenaires ont décidé de pousser plus loin leur union, en concevant une offre packagée et 100% intégrée, adaptée à la fois aux besoins et aux contraintes de la gestion bâtiment. FAIRE DU SMART BUILDING UNE RÉALITÉ POUR TOUS Une des forces de la solution est la facilité de déploiement : les outils de saisie et d’import de données sont fournis, et nul besoin d’un bâtiment conçu à l’origine en BIM pour mettre en place un modèle 3D qualitatif du bâtiment. Ici, tout est fait pour être efficace, économique et rapidement opérationnel, sur des bâtiments neufs comme anciens. Au niveau fonctionnel, les possibilités de la solution sont très larges : maintenance préventive et corrective des équipements, préparation des audits QHSE, suivi des MMR, gestion des EPI, mais aussi suivi des dépenses et des budgets. La solution est bien entendu entièrement paramétrable, ce qui permet à chacun de n’avoir accès qu’aux fonctions adéquates. De l’extincteur à la machinerie, du réduit au complexe immobilier, la solution permet d’avoir une vision globale et en temps réel sur tout, en mode standard ou en 3D. Interfacé à une GTB, elle apporte en plus une interface de pilotage du bâtiment entièrement automatisable. Enfin, l’application mobile fournie permet de retrouver à la fois toutes les informations utiles, mais également saisir des données (inventaires, états des lieux, compte-rendu) et consulter la 3D. Pour plus d’information sur la solution, contactez le 03.20.51.47.29 ou envoyez un e-mail à commercial@ dsdsystem.com. ●
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